vendredi 1 juin 2007

...Un AprèS



Résilience verte / Toile numérique sur pléxiglas (120x80)

Car puiske l'on fête René Char :

Dans les rues de la ville il y a mon amour.
Peu importe où il va dans le temps divisé.
Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler.
Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima?

Il cherche son pareil dans le voeu des regards.
L'espace qu'il parcourt est ma fidélité.
Il dessine l'espoir et léger l'éconduit.
Il est prépondérant sans qu'il y prenne part.

Je vis au fond de lui comme une épave heureuse.
A son insu, ma solitude est son trésor.
Dans le grand méridien où s'inscrit son essor, ma liberté le creuse.

Dans les rues de la ville il y a mon amour.
Peu importe où il va dans le temps divisé.
Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler.
Il ne se souvient plus;
qui au juste l'aima et l'éclaire de loin pour qu'il ne tombe pas?

René Char

6 commentaires:

Anonyme a dit…

AAAAAA enfin un peu de poésie dans ce monde de malades....
et encore une merveille de couleurs
et quel distance ...........

Anonyme a dit…

sur bache c'est bien mais garrrrre aux épaisseurs, ça craque, ça tombe et ya plus rien......
sinon une petite couche de vitrificateur pour plancher et hop tous reste en place......

Anonyme a dit…

dis donc mistinguette je reste sur le cul...c'est quoi ta recette pour toutes ses belles nouveautées que tu nous a faites...raconte je suis en manque d'inspiration ...

nanosphere a dit…

Alors si même les Acariens n'arrivent pas à décrocher la Lune (!)

Anonyme a dit…

Comment kil est bo celui-là

Anonyme a dit…

Et tellement BO, que bientôt, il sera marseillais !!!
dès qu'il aura fini son expo !!!
MERCI